- HAYAR2 a écrit:
- nass a écrit:
- si c pour une insem j pense que c possible mais pour une fiv il fo avoir plusieur follicule et cpas possible en cycle naturel
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FIV en Cycle Naturel
La première fécondation in vitro (FIV), réalisée en 1978, a eu lieu au cours d'un cycle naturel, en prélevant l’ovocyte normalement développé. Néanmoins, au fil des ans, cette méthode a été abandonnée. Aujourd’hui la méthode classique de FIV implique la prise de médicaments afin d’accélérer la production de nombreux ovocytes avec des résultats bien meilleurs en termes de grossesses.
Bien que l’augmentation du taux de grossesse soit un objectif légitime et que la stimulation ovarienne soit actuellement effectuée avec des traitements et des moyens sûrs, certains risques persistent, comme le syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO). Par ailleurs, la tendance mondiale aujourd’hui est de transférer un seul embryon (transfert d'embryon unique, SET), pour éviter les grossesses multiples et permettre la couverture des frais médicaux par les compagnies d'assurance pour un certain nombre de tentatives de FIV. Tout ce qui précède fait de la FIV en cycle naturel (cycle naturel FIV) - une alternative intéressante.
FIV en cycle naturel
La femme est surveillée par échographie et par des analyses sanguines et hormonales au cours du cycle (environ trois fois) et lorsque le follicule dominant atteint la taille appropriée (plus de 16 mm) il est alors administré une dose de gonadotrophine chorionique humaine (hormone produite naturellement lors de la grossesse) une fois seulement vers minuit, jusqu’à ce que l’ovocyte contenu dans le follicule arrive à maturité. Ensuite, 36 heures plus tard, c'est-à-dire le lendemain matin suivant, la patiente doit se rendre au centre de procréation assistée pour le prélèvement de l’ovocyte sous échographie et sera anesthésiée localement. Elle peut retourner à son travail juste après sans la moindre gêne. L'ovocyte est retrouvé dans 80% des cas, et la micro fécondation (ICSI) peut être réalisée avec le sperme du conjoint. Si l'ovocyte est fécondé (80% des cas), l'embryon est mis en culture dans le laboratoire in vitro, et si le développement est approprié (60% des cas) il est transféré dans l'utérus le 2ème ou 3ème jour de la mise en culture.
La question, cependant, qui nous préoccupe est de savoir quelles sont les chances de grossesse après une FIV en cycle naturel. Les chances par femme se soumettant à ce traitement sont actuellement de 10% -15% alors que par transfert d'embryon cela peut dépasser les 50% (puisque toutes les femmes ne peuvent pas avoir un transfert d'embryon). Ce taux est élevé, étant donné que la probabilité de grossesse après une FIV classique est de 25% - 35%, en fonction bien sûr de l'âge de la femme. Il est encore plus intéressant de noter qu'après 4 cycles consécutifs de FIV en cycle naturel le taux de grossesse cumulé peut dépasser 35%.
Quelles femmes peuvent se soumettre à la FIV en cycle naturel ?
En théorie, n'importe quelle femme. Néanmoins, on peut séparer deux groupes de femmes qui peuvent bénéficier de ce type de procréation assistée.
La première catégorie est celle des moins de 35 ans avec un cycle menstruel normal qui remplissent les critères de la FIV. Beaucoup de ces femmes n'ont pas de problème à subir une implantation (par exemple, celles qui ont un problème aux trompes ou connaissent des raisons d'infertilité masculine), de sorte qu'au lieu de se soumettre à la stimulation hormonale et la FIV, elles peuvent se soumettre à un programme de 3 à 4 fécondations consécutives en cycle naturel et éviter ainsi la FIV classique.
Une deuxième catégorie comprend les femmes qui on connu de nombreux échecs aux tentatives de FIV classiques et qui en dépit de la dose importante d'hormones (gonadotrophines), ne répondent pas au traitement et produisent un ou quelques ovocytes (poor responders). Ces femmes, avant de recourir à la méthode de la FIV avec don d'ovules peuvent tenter des FIV en cycles naturels avec leurs propres ovocytes produits normalement.
En résumé, la FIV en cycle naturel est aujourd'hui le choix en première ligne pour les jeunes femmes qui doivent subir une fécondation in vitro.
Les avantages sont nombreux, notamment:
* aucune prise d’hormones pour la stimulation ovarienne.
* aucune probabilité de syndrome d'hyperstimulation ovarienne.
* aucune probabilité de grossesses gémellaires avec tous les risques qu'ils peuvent entraîner, et bien entendu un coût réduit.
En outre, le coût psychologique est beaucoup plus faible pour les femmes et le fait de sentir qu'elles peuvent tomber enceinte d’une façon moins artificielle, plus «naturelle» pour certaines femmes contribue à retrouver confiance en elles et rend le processus plus compréhensible et moins difficile.
La fécondation in vitro était considérée comme une découverte saugrenue pour son époque et pour le niveau des connaissances médicales que l’on avait alors. Aujourd'hui, la sensibilisation aux risques de la FIV, en particulier les grossesses multiples, a poussé les pays les plus modernes (Belgique, pays scandinaves) à subventionner complètement jusqu’à 6 tentatives de FIV, à condition que ne soit implanté qu’un seul embryon les premières fois.
Dans ce nouveau contexte, la FIV en cycle naturel a certainement une place comme une approche plus naturelle de fécondation.