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Alger

Un centre de procréation médicalement assistée, bientôt ouvert au CHU Nafissa-Hamoud

Dans un but visant l'amélioration du secteur sanitaire ce dernier très important pour le bien-être des citoyens d'une matière générale. Le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Nafissa Hamoud d'Hussein Dey (ex. Parnet) sera doté, vers fin 2007, d'un centre de procréation médicalement assistée, a annoncé le chef de service gynécologie, M. Mohamed Bouzekrini. Intervenant à l'occasion des 14e journées nationales de la Société algérienne de fertilité et de contraception (SAFC) dont il est membre, M. Bouzekrini a indiqué que le but de cette rencontre est “d'informer les acteurs dans le domaine médical (médecins spécialistes, employés et sage-femmes) des derniers développements en la matière, de les orienter et de les former". Ainsi, parmi ces développements, M. Bouzekrini citera le vaccin contre le cancer du col de l'utérus, deuxième cause de mortalité chez les femmes après le cancer du sein. Les participants à la rencontre ont été également, sensibilisés aux moyens contraceptifs que "beaucoup de personnes prennent, à tort, pour principales causes des cancers du sein et du col de l'utérus chez la femme", a-t-il ajouté. M. Bouzekrini a, également, rappelé le traitement de la ménopause administré par les médecins, précisant qu'il s'agit d'un traitement que "les femmes appréhendent". Il a affirmé, dans ce contexte, que ce traitement ne présente aucun danger avant d'appeler les médecins spécialistes "à ne pas hésiter à l'administrer tout en assurant un suivi médical continu". Concernant la stérilité chez le couple, le chef de service gynécologie au CHU Nafissa Hamoud a affirmé que "c'est souvent la femme qui est montrée du doigt, mais les mentalités ont changé et le couple s'intéresse de plus en plus à ce problème et coopère avec les médecins en vue de parvenir à des issues". Le spécialiste a souligné “la nécessité d'un suivi psychologique du couple souffrant de stérilité", a-t-il précisé. Il a évoqué par ailleurs, les moyens contraceptifs appliqués en Algérie à savoir le stérilet et la pilule qui sont utilisés à 65 pc. "L'efficacité du stérilet est avérée à 98 % en Chine", a t-il souligné avant d'appeler à encourager son utilisation en Algérie, car il protége les femmes souffrant d'hémorragie pendant leur cycle menstruel grâce à la progestérone qu'il contient (stérilet Mirena)". Concernant la fertilité en Algérie, le spécialiste a indiqué qu'elle est en baisse, passant de 650 000 naissances en 2005 à 450 000 en 2006 dont 7 800 au niveau de l'hôpital Parnet soit 22 nouveaux-nés par jour.

Pr M'hamed BouzekriniM'Hamed Bouzekrini est professeur de gynécologie-obstétrique et chef de service au CHU Parnet Hussein Dey, à Alger. Vice-président de la Société francophone mondiale de Contraception et membre d’honneur du Collège des Gynécologues et Obstétriciens français, il a commencé ses études de médecine aux hôpitaux d'Alger où il est devenu interne en 1968. Il part ensuite à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon, comme médecin attaché en gynécologie puis comme médecin résident. De 1982 à 1984, il poursuit sa formation à l'université de Baltimore aux Etats-Unis.



Il y obtient trois diplômes :
- Santé et programme de planning familial ;
- Gynécologie et microchirurgie ;
- Planning familial.
De 1985 à 1989, il est chef de département de gynécologie obstétrique et de pédiatrie à la Faculté de médecine et de pharmacie d'Alger. Puis en 1991 il devient Président du Comité pédagogique régional d'Alger de gynécologie obstétrique. Président de la Société algérienne de Fertilité et Contraception (SAFEC), il collabore aujourd'hui avec 6 sociétés savantes dont la Société algérienne de Gynécologie obstétrique et le Centre international de Recherche en Reproduction

La grossesse est un temps extrêmement fort dans la vie d'une femme. Il est essentiel de prendre soin de son futur bébé, d'éviter un accouchement prématuré voire pire encore, une fausse couche !

La grossesse est un temps extrêmement fort dans la vie d'une femme. Il est essentiel de prendre soin de son futur bébé, d'éviter un accouchement prématuré voire pire encore, une fausse couche !

Un problème de santé publique majeur en Algérie, selon le Pr Bouzekrini, président de la Société algérienne de Fertilité et Contraception, la SAFEC. "Les unités de grossesse à haut risque sont continuellement saturées en Algérie. L'hypertension artérielle et le diabète sont le plus souvent à l'origine de cette situation, avec pour résultat de nombreuses fausses couches et avortements".

Des solutions existent, pour garder l'enfant tant espéré. Tout d'abord évidemment, se faire suivre par un médecin : "C'est fondamental", insiste le Pr Bouzekrini. Deuxièmement, respecter quelques règles d'hygiène : ne surtout pas fumer (sinon le bébé fume également) et limiter les déplacements. "C'est fatigant pour une femme enceinte. Or le repos compte beaucoup dans la prévention de l'accouchement prématuré".

Durant la grossesse, certaines femmes peuvent présenter des risques spécifiques - notamment en cas d'antécédents d'accouchements prématurés ou d'avortements - ou bien souffrir de problèmes hormonaux. Dans ce cas, la simple hygiène de vie ne suffit plus. La solution, c'est la progestérone injectable. "Ce que l'on appelle la PRP, et qui est disponible en Algérie. C'est une hormone qui maintient la grossesse en contractant le col de l'utérus." Parlez-en à votre gynécologue. Lui seul pourra vous proposer ce type de traitement. Une grossesse harmonieuse ne s'improvise pas... elle se prépare !

merci beaucoup pour ces articles

De rien ma belle! j'essaie de faire" bouger" notre orum qui est tres calme à mon gout