- Est-ce que la consommation de café influence les risques de fausses-couches?
Selon une recherche publiée dans l'American Journal of Obstetrics and Gynaecology une femme sur quatre prenant plus de 200 mg de caféine par jour fera une fausse-couche. Elle double les risques d’être victime, car 12 % des femmes, même si elles ne consomment pas de caféine, feront une fausse-couche. Celles qui consomment moins de 200 mg ont un risque de 15 %.
Une quantité de 200 mg de caféine peut correspondre à une ou deux tasses de café dépendamment du type de café. Une tasse contient généralement entre 100 mg et 150 mg de caféine, mais la quantité peut varier de 75 mg à 270 mg. Une tasse de thé en contient entre 60 et 70 mg. Une cannette de cola en contient entre 40 mg et 50 mg.
Source : Reuter
- Qu’est-ce qu’un œuf clair?
Si à l’échographie on dit qu’il y a un œuf clair, c’est qu’il y a bien eu implantation d’un œuf dans la cavité utérine, souvent l’ébauche d’un placenta, mais aucune cellule ne s’y est développée. On appelle «œuf clair» un arrêt de la multiplication des cellules. Un œuf clair entraîne une fausse-couche dans les premières semaines de grossesse. On attribue souvent un œuf clair à une anomalie chromosomique. Habituellement, aucune séquelle ne s’en suit et la femme peut retomber enceinte sans problème.
Source : Femmeactuelle.fr
- Est-ce que le stress peut causer une fausse-couche?
Les femmes enceintes ayant subi un stress important au cours des trois premières semaines suivant la conception courent un risque près de trois fois plus élevé de fausse-couche, révèle une étude américaine. Les femmes dont le niveau de cortisol était plus élevé au cours des trois premières semaines de grossesse couraient 2,7 fois plus de risques de faire une fausse-couche : 90 % de celles avec un taux élevé de cortisol ont perdu leur enfant, alors que seulement 33 % de celles avec un taux normal ont fait une fausse-couche. Officiellement, 15 % des grossesses se terminent par un avortement spontané si on ne considère que les grossesses de six semaines et plus; mais certains chercheurs pensent que la moitié des grossesses ne sont pas menées à terme quand on inclut dans le calcul les grossesses de trois semaines.
Quoi qu'il en soit, les femmes qui veulent tomber enceintes devraient tenter d'adopter un mode de vie sans stress excessif, ont conclu les chercheurs, et cela inclut dormir suffisamment.
Source : Health Scout News
- Est-ce vrai qu’une amniocentèse peut provoquer une fausse-couche?
Les risques de fausse-couche sont plus élevés chez les femmes ayant subi une amniocentèse. Un spécialiste du Centre hospitalier et de santé pour femmes de Colombie-Britannique a conclu, après une étude de trois ans auprès de 4374 femmes, qu'il est préférable de ne pas effectuer d'amniocentèse avant la 15e ou 16e semaine de grossesse.
L'étude a relevé une légère hausse des risques de fausse-couche et de malformations au pied chez le nouveau-né. Parmi les femmes qui ont subi une amniocentèse entre 11 et 13 semaines de grossesse, 29 ont donné naissance à des bébés avec un pied-bot, alors que cela n'a été le cas que pour deux nouveau-nés dont les mères avaient attendu 15 à 16 semaines avant de se prêter au test.
Selon le Dr Wilson, principal responsable de l'étude, les femmes enceintes devraient s'assurer que leur médecin a pris connaissance de ces données et entendu parler des risques posés par l'amniocentèse précoce.
Source : Presse Canadienne
- Est-ce que l’âge du père influence les risques de fausse-couche?
Si on sait que les risques de fausses-couches croissent avec l’âge de la mère, une étude publiée en 2006 dans Obstetrics & Gynecology révèle que l’âge du père influence aussi ces risques. Peu importe l’âge de la mère, il y a trois fois plus de risques de fausses-couches quand le futur papa a plus de 35 ans que si celui-ci a moins de 25 ans.
Source : Le Devoir, 2006
- Les fausses-couches sont-elles liées à la journée d’ovulation?
Une étude publiée dans la revue
New England Journal of Medicine révèle que si un embryon se fixe neuf jours après sa fertilisation, les risques de fausse-couche ne s'élèvent qu'à 13 %. Par contre, ces risques atteignent 26 % lorsque l'embryon se fixe dans l'utérus le dixième jour, 52 % lorsqu'il l'est le onzième jour et même 82 % lorsqu'il est fixé encore plus tard.
Source : AFP
- La pilule du lendemain ou les avortements chirurgicaux : responsables des fausses-couches?
Non! C’est la conclusion à laquelle sont venus des chercheurs américains et danois. En effet, les femmes qui utilisent la pilule abortive plutôt que de subir un avortement chirurgical ne semblent pas s'exposer à un risque accru de grossesse ectopique ou de fausse-couche lors de grossesses ultérieures.
La majorité des avortements thérapeutiques, ou interruptions volontaires de grossesse (IVG) se font par la méthode chirurgicale - par curetage ou par aspiration.
Les chercheurs américains et danois ont étudié les avortements médicaux. Cette méthode est attrayante pour les femmes puisqu'elle peut être pratiquée chez soi, qu'elle peut paraître moins intimidante qu'un avortement chirurgical et que pratiquement n'importe quel médecin peut prescrire la pilule abortive.
Des recherches antérieures ont montré que les avortements chirurgicaux n'augmentent pas le risque de problèmes lors de grossesses ultérieures, mais l'impact des avortements médicaux avait été peu étudié.
Source : AP
- Que peuvent cacher des fausses-couches à répétition?
Une anomalie chromosomique ou encore un problème hormonal qui fait en sorte que la nidation ne se produit pas peuvent être des explications. Après trois fausses-couches consécutives, le médecin peut demander à la femme d’aller consulter en fertilité. Aussi, on cherchera la cause d’une fausse-couche si elle survient après la douzième semaine de grossesse.