Un petit texte qui vous apaisera inchAllah mes freres et soeurs dans l'epreuve quAllah vous assiste
Souffrir
La plus grande épreuve de la vie c’est la vie elle-même. Vivre c’est survivre. Tu luttes pour être comme pour avoir. Tu te bats, tu combats, tu encaisses, tu subis. Tu as mal, tu souffres, tu pleures, tu craques, tu es anéanti. Parfois, tu es haché, pulvérisé, broyé. Tu ne le montres pas. Tu caches ton affliction, tu voiles tes larmes. Ton apparence et ta réalité sont si diamétralement opposées. Certaines souffrances sont lisibles, d’autres sont invisibles, voire indétectables. Quand tu souffres, tu montres toute ta vulnérabilité ou toute ta force. Cependant, dis-toi bien que la souffrance est en elle-même une école, une belle éducation. C’est quand tu es éprouvé, c’est quand tu essuies une rebuffade, c’est quand tu es victime, c’est quand un mal te ronge ou qu’un malheur t’accable que tu réfléchis, apprends et comprends. C’est alors que tu changes, rectifies, décides de vivre autrement. Tu t’armes, en d’autres mots. Souffrir, c’est aussi se rapprocher davantage de Dieu, L’aimer encore plus. Pourtant, c’est Lui qui t’éprouve. Selon Anas, le Bien-aimé Muhammad (pssl) a dit : «La grandeur de la récompense va de pair avec la grandeur de l’épreuve. Allah, quand Il aime les gens, les éprouve. Celui qui accepte l’épreuve avec abnégation aura la Satisfaction d’Allah ; et celui qui oppose son mécontentement, Allah sera mécontent de lui » (Tirmidhi).
Il faut savoir accepter ce qu’on refuse d’admettre. Il y a un bien dans tout mal qui t’atteint. Abou Yahia Souhaib rapporte ces propos du Messager (pssl) : « Je m’étonne du cas du croyant, car sa destinée ne lui apporte que du bien, et nul autre que lui n’a cette spécificité : si un bonheur l’atteint, il remercie Allah et ceci est un bien pour lui ; et lorsqu’un malheur le frappe, il se montre constant et cela est un bien pour lui » (Muslim).
La tristesse fait partie du quotidien. Les larmes attendrissent le cœur et te ramènent à la réalité. Tu prends conscience de tes limites et de ta fragilité. Tu dois apprendre à accepter certaines choses. Il y a des vérités qui sont cruelles, mais tu ne pourras jamais les mater, ou, encore moins, les modifier. Accepte ton sort, accepte le destin. « Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé … » [57 :22]. Quand tu as un chagrin, ou que tu vis un moment éprouvant, tourne-toi vers Dieu. C’est Lui qui apaisera ton cœur et te stabilisera. « N’est-ce pas par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les cœurs ? » [13 :28].
"Que le délai mis à t’accorder ce que tu as demandé par des prières insistantes ne cause pas ton désespoir : l’exaucement de tes prières t’es garanti pour les choses qu’Il a choisi de t’accorder, et non pas pour celles que tu as choisies pour toi même; et elles te seront accordées au moment où Il le veut, et non pas au moment que tu souhaites. "